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Une déclaration de Chrystia Freeland

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Aujourd'hui, la Commission sur l'ingérence étrangère a publié son rapport final, qui indique qu'il est urgent de prendre des mesures plus sérieuses pour protéger nos institutions démocratiques de l'influence étrangère. J'accueille favorablement les recommandations du juge Hogue. Un gouvernement que je dirigerais prendra l'ingérence étrangère au sérieux et ne mettra jamais en péril notre sécurité nationale pour des raisons politiques.

 

Le Canada aurait pu et aurait dû faire mieux. En tant que première ministre, je serais informée chaque jour des questions de sécurité nationale. Ensuite, je prendrais les mesures nécessaires. Tout retard peut être synonyme de désastre ou de mort lorsqu'il s'agit de gérer les menaces à la sécurité. Au sein de notre propre Parti libéral, nous devons prendre toutes les mesures possibles pour éliminer tout risque d'ingérence étrangère.

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Si je deviens première ministre le 9 mars, je vais immédiatement :

 

  1. Déclassifier tous les renseignements et tous les éléments de preuve concernant l'ingérence étrangère dans les élections fédérales au cours des deux dernières décennies, tout en veillant à protéger les sources et les méthodes ainsi que toute information susceptible de nuire à nos alliés.

     

  2. Exiger de tous les chefs de parti au Parlement qu'ils obtiennent une cote de sécurité « très secret » et qu'ils assistent régulièrement à des séances d'information sur le renseignement, afin de garantir que la lutte contre l'ingérence étrangère soit un effort commun de l'ensemble du Canada. Chaque parti politique et leur cheffe ou chef peuvent contribuer à la lutte contre l'ingérence. Le Canada peut s'inspirer des meilleures pratiques des démocraties alliées, comme les États-Unis, où les hauts responsables politiques de tous les partis sont tenus d'assister à des réunions d'information sur la sécurité nationale et le renseignement.

     

  3. Exiger de nos services de sécurité nationale et de renseignement, y compris le Service canadien du renseignement de sécurité, qu'ils signalent directement à la cheffe ou au chef de parti toute préoccupation concernant une ingérence étrangère au sein d'un parti ou d'un caucus. Si les services de sécurité nationale soupçonnent une députée ou un député d’avoir, intentionnellement ou non, participé à des activités inquiétantes, ils doivent enquêter et, si opportun, en informer la cheffe ou le chef de parti. Si aucune mesure n'est prise dans un délai d'une semaine par ce dernier, les conclusions doivent être communiquées à tous les chefs de parti.

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Je demande à tous les candidats de cette course à la chefferie et à tous les chefs de parti au Parlement d'accepter mon plan audacieux qui vise à préserver et à protéger les institutions démocratiques du Canada.

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Autorisé par l'agent.e principal.e de la campagne pour la chefferie de Chrystia Freeland

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